11 juillet 2007

Ode à la platitude

Excellent billet de Foglia hier sur la boxe à Radio-Canada mais surtout sur cette tendance à ne plus oser dire que quelque chose est platte (voir le 12ième paragraphe).

Pourtant la platitude, ça fait partie de la vie. De la mienne en tout cas, quand Mari Chéri nous loue un film de guerre de 1951 un bon samedi soir ou qu'AdoW m'entretient des derniers développements de sa tortueuse vie sociale ("pis là j'ai dit à Laurie qu'elle avait été bitch avec Sandrine, pis que c'était pas correct de pas l'avoir invitée à la maison des jeunes pour l'épluchette de blé d'inde... Pis là Laurie m'a répondu que j'étais con, pis là je l'ai bloquée sur MSN, pis là elle m' a envoyé un message par Cédric, ça fait que là on est amis..."). À la fuir, à la détester, on oublie que la platitude nous permet par comparaison d'apprécier ce qui est lefun.

Prenez mon billet d'ajourd'hui. Il est plate à mort, mais il vous prépare déjà à mieux tripper sur le prochain. CQFD!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Je me tamponne que la déesse soit dodue, mais la vie est ainsi faite que tout les gens ne peuvent avoir une vie digne des actualités journalistiques. Une vie ennuyante pour une personne est une vie ennuyante.

Anonyme a dit...

Faux! Ce que nous on considère ennuyant peut être source de joie, de rires, de larmes de plaisir pour un ou une autre. Alors, des fois, ça vaut peut-être la peine de raconter notre vie supposément ennuyante.

Et pis, même si c pas du rire, ça peut faire évoquer des souvenirs... Je dis, moi, qu,il n'existe rien dans ce monde qui soit réellement ennuyant. L'ennui, ça se trouve surtout entre les deux oreilles... hmmm ? !

Francis Lussier-Charron a dit...

Divertissant Foglia... sans plus, cette fois-ci.